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Conair an Bhaird - The Bard's Path
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8 mai 2011

Le p'tit coin de la musicophage

Il y a quelques temps, devant l'amoncellement d'instruments de musique dans mon petit chez-moi (pas moins de douze résidents permanents, sans compter tous les locataires de passage qui se font une petite place pour quelques temps), j'ai eu l'envie nécessaire (oui oui) de m'aménager un petit coin musique où rassembler tout mon matériel en toute sécurité. Bon, naturellement, j'ai toujours le secret espoir de consacrer un jour une pièce entière de mon hypothétique future maison à l'installation de mes instruments, mais en attendant, je dois faire avec le peu de place dont je dispose (HLM oblige).Mais en attendant, je ressentais le besoin de rassembler mes instruments, autant pour m'assurer de leur sécurité (les autres zones de la maison étant parfois très dangereuses pour tout objet moins résistant qu'un bloc de béton armé) que pour leur donner l'espace qu'ils méritent. Et puis, j'en avais plus qu'assez des guitares en housse et du piano numérique planqué derrière un fauteuil.

Piano qui a été en fait le pivot central de cette installation, puisque c'est autour de lui que tout s'articule. Son pupitre accueille les livres que j'utilise le plus (la Guitare pour les Nuls et mon classeur à partitions et tablatures), le métronome, une boîte de médiators et une guimbarde, tandis qu'entre ses pieds j'ai réussi à caser mon ampli, mes livres (dont certains en anglais, méthodes de solfège, guitare, piano, vieilles partoches ...) et une petite table pour les plus petits instruments et quelques trucs que je ne pouvais pas caser ailleurs (dont un coffret de vinyls collectors de Snow Patrol qui tient une place enragée).

Ma chambre étant pourvue d'une sous-pente de toit qui rend impossible l'installation d'une bibliothèque (second gros problème d'aménagement de l'espace chez moi), j'ai tenté de mettre à profit cet espace perdu pour en faire une remise à instruments que j'ai décoré un peu aux couleurs de ma musique favorite. Après quelques semaines de bidouillages, d'arrachage de cheveux, de tours de rein et de jurons d'une grossièreté à faire pâlir un Troll des Cavernes, voici ce que ça a donné :

DSC_0099

Oui, parfaitement, il y a un nain de jardin au premier plan.

Oui, parfaitement, j'ai superposé un (faux) tapis persan et un Union Jack.

So what ?

Le p'tit coin prend donc place entre mon autel (sur la droite, de l'autre côté du rideau rouge) et ma malle (dans laquelle je range tous mes outils de sorcière tambouilleuse). Cet emplacement n'est pas anodin, puisque cela l'intègre totalement à mon espace sacré lorsque je trace un Cercle. De cette façon, si l'envie m'en prend, je peux sans problème inclure l'instrument de mon choix dans le rituel ou la célébration, sans être obligée de lever le Cercle à chaque fois. J'ai séparé visuellement le coin musique de mon autel par un rideau, pour lui donner un petit côté boudoir-isolé-cachette-planquette, vestige de mes cabanes d'enfant bricolées sous les meubles. Je m'y sens incroyablement bien, comme dans une bulle protectrice qui me coupe du reste du monde. On peut donc y retrouver la plupart de mes instruments (à l'exception d'Al, mon piano droit, et de mon pauvre violon anonyme qui attend encore dans le garage que le chirurgien-luthier de la famille daigne bien le caser sur son planning).

Nous retrouvons donc, en compagnie de Gérard, le clavier ... :

Mes gratounettes : Josiane (ma classique Fender, la belle blonde sur la droite), Izzie (la Telecaster rouge) et Eddie (le guitalélé électrique qui se planque derrière Izzie), accompagnées d'Edgar, mon ampli (Fender Blues Junior), alias le Vieux Machin :

DSC_0104

Je sens que vous voulez une meilleure photo d'Eddie. Dans mon immense bonté, le voilà :

DSC08302

C'est une horreur à jouer (les cases sont minuscules), mais je l'adore. Non seulement il a franchement un bon son lorsqu'il est branché sur un ampli, mais en plus c'est un instrument assez atypique qui surprend toujours beaucoup. Mon père l'avait acheté pour mon frère sur la foire musicale de Paris à la fin des années 70, mais mon frère n'a jamais voulu en jouer. Il croupissait en haut d'une armoire chez mon père jusqu'à ce que je me propose, dans mon immense bonté, pour l'accueillir chez moi. Je sais, ma générosité me perdra.

De l'autre côté, le coin des p'tits instruments, où l'on retrouve une flûte à bec (dans l'étui marron), une tin whistle (posée sur le rebord du chapeau) et deux guimbardes (une dans l'étui en cuir sur la droite, l'autre sur le piano juste au dessus, hors champ) (et aussi un accordeur, ça peut servir, et la housse de mon ampli cachée derrière la plaque de Londres) :

DSC_0102

Oui, parfaitement, c'est un chapeau en mousse ridicule de la Saint Patrick (qui est posé sur le coffret-de-la-mort-qui-tue de Snow Patrol).

Oui, parfaitement, il y a une tête de mouton sur la housse de mon accordeur.

Même pas peur.

Une petite photo rapprochée de mes flûtes (flûte à bec baroque à gauche, tin whistle à droite) :

DSC_0107

Et de mes guimbardes :

DSC_0110

Et, de l'autre côté du rideau, mes drums : un tambourin pendu à la tringle de mon autel, et un djembé posé au pied :

DSC_0131

Fiou, c'est agréable de rassembler tout le monde ! Tout le monde ... Enfin presque. Il reste Al (Alexander Herrmann de son nom complet), le piano droit, qui ne rentre pas dans la pièce et doit donc loger dans la "pièce à tout" de la maison (bibliothèque, bureau, chambre d'amis, pièce à cochons d'Inde ...), et un vieux violon (2/4 il me semble) que j'ai récupéré dans une grange, et qui a besoin de gros travaux (le pauvre n'a plus ni cordes, ni chevalet, ni archet, a des problèmes de mécaniques, de courbure du manche ... Bref, heureusement que mon père est luthier). Mais bon, voici tout de même des photos de ces deux laissés pour compte :

Al, d'abord, qui s'accommode tout de même bien de cette situation (je précise au passage que non, il n'est pas rayé, il reflète simplement le papier peint) :

DSC07284

Et le violon (photo immonde prise avec mon portable), qui a moins de bol (bon, au moins, il a un étui, c'est déjà ça de pris) :

00300

Bon ben ... y a plus qu'à.

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Commentaires
L
... et sauf les ronflements (je serais capable de tuer je crois)
S
XD Avec un costume médiéval tout froissé, une cape mouillée qui fume au coin du feu, les cheveux pleins de paille avec l'étui entre les bras, c'est pas mal aussi...<br /> <br /> Moi j'aime bien quand Gustave cause la nuit, c'est plus sympa que les avions cargos -___- (je HAIS les avions, surtout les cargos nocturnes)<br /> Y'a aussi le hululement de la chouette, les cris d'amour des matous, le bois des poutres qui craque... J'aime bien les bruits nocturnes ! (sauf les avions)
L
Ah j'ai déjà dormi avec Josiane, sur un banc de métro (c'est ce qui arrive quand on rate le dernier nocturne ...). J'avais l'air d'une fille en train de cuver comme une clocharde.<br /> <br /> Ah, la peau qui se détend, c'est top. Super agréable en pleine nuit (hein quoi keskisspasse agruuu ?)
S
Il m'arrive de dormir avec Gasparg et/ou avec la Grande, je ne suis pas difficile^^ ...mais seulement en festival, quand je crains qu'on me les pique !<br /> <br /> Gilbert est mon amour aussi, mais il est trop froid comme mec... Quant à Gustave, il cause la nuit (oui, la peau du bodhràn accordable qui se détend d'un coup, vous connaissez ?)<br /> Ceux-là ne sont pas top...<br /> <br /> (on est graves)
L
Gilbert est l'amour de ma vie, le seul à partager mon lit en me laissant faire la grasse mat' sans m'infliger son haleine matinale. Que demander de plus ? <br /> Pis Gérard, ben il chante quand je le tripote, c'est pas de l'amour ça ? <br /> Et Georges, il fait de la lumière dès que je l'allume.<br /> <br /> ...<br /> <br /> 'tain, j'hallucine, comme je les fait tous craquer, mwhahahahaha
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